Faire de la langue française un trait d’union entre les Océaniens
Au plan linguistique, la plupart des pays du Pacifique Sud est majoritairement anglophone avec quelques territoires francophones comme la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Wallis-etFutuna et le Vanuatu. En réalité, le Pacifique Sud est bien plus riche grâce à un plurilinguisme foisonnant et bien vivant.
En effet, si la plupart des locuteurs océaniens parlent le français et l’anglais, deux des six langues officielles au sein de l’Organisation des nations unies (ONU), une multitude d’autres langues constitue l’originalité et la richesse de cette région.
Grâce à des langues vernaculaires comme le maori, le tongien, le tuvaluan, le fijien, le kuanua, le bichlamar, le samoan, le chamorro, le kiribati, le rurutu, sans oublier les vingt-sept langues kanak de Nouvelle-Calédonie, le plurilinguisme et la diversité culturelle sont une force et un atout pour ses habitants, en particulier pour les plus jeunes.
Alors que la mondialisation fait peser un risque d’uniformisation des cultures, la Francophonie, avec la langue française comme trait d’union de toute son action, est engagée depuis ses origines pour la diversité culturelle et linguistique. Le respect du plurilinguisme est, en effet, l’une des valeurs portées et défendues par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Ces Journées francophones du Pacifique ont pour ambition de :
• contribuer à la promotion de la langue française et des valeurs de la francophonie en Océanie, en particulier dans le cadre du cinquantenaire de la francophonie ;
• faire de la langue française un véritable trait d’union entre les jeunes du Pacifique, de développer leur créativité et de les valoriser ;
• promouvoir les artistes calédoniens et la diversité culturelle de la Nouvelle-Calédonie ;
• renforcer les coopérations existantes en Asie-Pacifique et nouer de nouveaux partenariats.
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